London#10 : South Kensington, the Science Museum, Hyde Park

Cette fois-ci nous avons découvert un nouveau quartier, celui du British Museum où se trouve je pense la plus grande collection d’art antique, entre les innombrables salles égyptiennes, romaines, grecques, syriennes etc… il y a à faire! Je ne suis personnellement pas très sensible à la sculpture donc je dois reconnaître que les immenses salles d’exposition m’ont beaucoup plus captivées que les collections en elle-même… Et puis je n’avais jamais vu un musée londonien aussi bondé! Ca doit être le parcours classique touristique, ce qui est confirmé par les bus de tour opérator en stationnement devant l’entrée… bref, à moins que l’on soit un grand amateur du genre, ce n’est
pas un indispensable pour moi!
Le musée se trouve dans le quartier de Bloomsbury, qui m’a beaucoup fait pensé au centre d’affaires de San Francisco, les immeubles récents et les rues très larges ont une identité très américaine! Il n’y a rien à y faire de plus…!
Le personnel était en plus très disponible (après quelques sourires au mignon petit gardien), il m’a même proposé de me faire visiter une exposition fermée jusqu’à nouvel ordre (celle des instruments anciens), proposition que j’ai malheureusement du décliner à cause de l’heure tardive… Vous pourrez même découvrir la cour du musée, déserte, avec ses petites fontaines qui clapotent et ses fleurs anglaises… J’ai même poussé le vice jusqu’à prendre un Earl Grey sur la terrasse…
Londres est vraiment très agréable, la nuit. Même dans des quartiers réputés comme calmes et résidentiels comme Kensington et Chelsea. Je ne me suis jamais sentie en danger, même en étant toute seule (même absolument toute seule dans le bus) et au contraire : contrairement à ce que je redoutais, je me sentais même très bien, très libre et sereine. Chelsea n’est certes pas un quartier où on a peur de quoi que ce soit, mais ce test était concluant.
entièrement dédié à l’exposition de portraits, sous différentes formes, et de différentes époques. Il n’y a qu’une seule condition : les modèles sont britanniques. De l’époque victorienne à nos jours (d’Oscar Wilde à Lily Allen!), on se perd dans les dédales du musée au milieu de portraits de personnages historiques ou d’illustres inconnus (de moi). Une fois encore, le Musée propose une grande interactivité avec les visiteurs. On pouvait participer à l’exposition en écrivant un petit texte sur la personnalité homosexuelle qui nous a le plus marqué, et pourquoi. Il y en avait déjà une petite dizaine exposée…
La Gallery est située tout prêt de Trafalgar Square, ce qui nous a permis de terminer la journée au bord de la Tamise, pour observer la belle London Eye…
De notre petite chambre (je dis « petite », mais tout est relatif) dans l’annexe de l’hôtel, vieille auberge de passage sur la route des vins, nous avons pu profiter à fond du bruit de la pluie qui tombe (bah oui, le Jura sans pluie c’est un peu comme un Morbier sans cendre!). Le village était plus que mignon, avec ses petits ponts en pierre dorées, son clocher étonnamment haut pour un si petit village, son comté et son vin jaune à tous les coins de rues!
Juste avant l’orage, une petite randonnée entre les vignes et les forêts nous a permis de découvrir le coin d’en haut, et tous seuls, qui plus est. Redécouvrir le Jura et ses multiples facettes m’a donné encore plus envie d’y retourner, et ce très vite.
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